Bonjour Rav,
Tous les matins, je prends les transports en commun très tôt pour mes études et je fais directement la prière là-bas dans une synagogue. Ces temps-ci, j'ai de plus en plus de mal à arriver à l'heure.
Est-il possible de commencer les Psouké Dezimra puis de faire la prière à partir du Yotser deux heures après, si je sais que je n'arriverai pas à temps pour prier avec le Tsibour ?
Merci Rav.
Réponse de Rav Avraham GARCIA
Chalom Ouvrakha,
Bien qu’il soit strictement interdit de s’interrompre entre les Pessouké Dézimra et les bénédictions de Yotser [Beit Yossef, siman 54 ; Choul’han Aroukh, seif 3 ; voir aussi Kaf Ha’haïm, seif katan 11], cette interdiction n’inclut pas, a posteriori, une interruption silencieuse — même si elle est longue. [Ba'h 54 ; Kolbo 4 ; Choul’han 'Aroukh 51, 4]
Vous pouvez donc, en cas d’impossibilité ou de grande difficulté, réciter les Psouké Dézimra, puis deux heures plus tard dire Yotser.
Kol Touv.

