Bonjour Rav,
Que pensez-vous de lire des livres de développement personnel qui ne sont pas juifs ? Est-ce que c'est interdit, pas bien, peu recommandé, ou peut-être qu'il n'y a pas de véritable problème ?
Merci beaucoup.
Réponse de Rav Gabriel DAYAN
Bonjour,
La bouche a besoin de Cacherout, l’esprit aussi. L’un nourrit le corps, l’autre façonne l’âme. Nous ne pouvons négliger ni l’un ni l’autre.
Certaines idées sont plus toxiques que le pire des sandwichs Taref. Elles sont à l’esprit ce que le sandwich Taref est à l’estomac : un poison déguisé en repas copieux.
Explications :
Tout comme notre alimentation exige la vigilance d’une autorité rabbinique, les lectures que nous intégrons à notre esprit nécessitent, elles aussi, une supervision spirituelle.
Le Rav Matityahou Salomon écrit : « Beaucoup de livres traitent de psychologie et les opinions qui y sont rapportées sont souvent étrangères à nos convictions et à nos valeurs [il faut être suffisamment sensible pour s'en apercevoir]. Une fois qu’ils sont entrés dans ces livres, les lecteurs se forgent une idée entièrement différente de la famille, du mariage et de la vie en général. »
Nos Sages, les ‘Hakhamim, disent : "Im Ène Torah, Ène Dérekh Erets" - "Là où il n'y a pas de Torah, il n'y a pas de morale sociale". Pirké Avot, chapitre 3, Michna 17.
Voir l’ouvrage "D’un cœur plein d’amour", page 238 et Le Midrash raconte, Vayikra, pages 297-299, préfacé par Rabbi Moché Feinstein.
Vous êtes sensée, brillante et intelligente. Donc, il n’est pas nécessaire de commenter davantage.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.